Culture du riz

Rizières traditionnelles en terrasses dans les environs de Guilin, en Chine (2008).

La culture du riz (ou riziculture) est apparue au Néolithique. La culture du riz en terrain non-inondé est la plus ancienne ; elle est encore pratiquée par des populations pratiquant une agriculture traditionnelle, comme certains indigènes des Philippines. Mais elle ne produit pas les énormes rendements fournis par les rizières inondées, qui se sont imposées partout où le climat le permet. La croissance du riz nécessite en effet de fortes chaleurs et de grandes quantités d'eau : contrairement au blé, sa production est donc limitée essentiellement aux zones tropicales et subtropicales, et aux marges des zones tempérées.

La riziculture a été l'une des bases de la révolution verte, des années 1960 à nos jours, non sans impacts socio-économiques sur les populations paysannes, avec un exode urbain entrainé par la mécanisation ; le recours massif à l'agrochimie[1] (engrais, pesticides), puis aux plantes transgéniques a eu des conséquences négatives importantes sur la biodiversité, pour les auxiliaires de l'agriculture et pour la santé des riziculteurs[2],[3].

  1. Woodburn, A.T. (1990) The current rice agrochemicals market, in Pest Management in Rice, (eds B.T. Grayson, M.B. Green and C.L. Copping) Elsevier Applied Science, New York, pp. 15–30 CrossRef
  2. Pingali, P.L. and Roger, P.A. (1995) Impact of Pesticides on Farmers’ Health and the Rice Environment, Kluwer Academic Publishers, Norwell, Mass., USA
  3. Rola, A.C. et Pingali, P.L. (1993) Pesticides, Rice Productivity and Farmers’ Health: An Economic Assessment, IRRT, Los Baños, Philippines.

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